Celtikipooh, illustrateur de la Malédiction de Bastet

La semaine dernière nous vous présentions notre travail d’auteur de murder party. Outre l’écriture de l’histoire, nos enquêtes nécessitent d’être illustrées afin de donner vie aux personnages et de proposer une ambiance dans laquelle les joueurs pourront se projeter pleinement.

C’est l’illustrateur Celtikipooh qui s’est occupé de mettre en image l’univers de La Malédiction de Bastet et nous avons décidé de lui donner la parole et de vous faire découvrir son travail.

 

Qui se cache derrière Celtikipooh ?

Celtikipooh : Je suis un autodidacte, passionné par le dessin et la pop culture. Toujours accompagné de feutres et de crayons, je suis un enfant du Club Dorothée, bercé par les animés et les séries qui achèveront de me faire basculer dans la créativité.

J’ai fait des études d’informatiques et j’ai embrassé la carrière d’ingénieur, sans pour autant abandonner le dessin !

 

Comment t-es tu dirigé de manière plus sérieuse dans l’illustration ?

Celtikipooh : J’ai toujours dessiné, mais ces dernières années, j’ai relevé quelques défi comme l’Inktober qui vise à produire un dessin par jour du 1er au 31 octobre avec des contraintes différentes chaque année. J’ai publié mes dessins sur mon Instagram notamment. Ce défi m’a prouvé que j’étais non seulement capable de sortir de ma zone de confort en matière de dessin mais aussi de prendre beaucoup de plaisir à exploiter d’autres techniques et d’autres thématiques. J’ai poursuivi par l’illustration d’une BD avec Lovarte et Théo Toniolo.

 

Peux tu nous parler de ta BD ?

Celtikipooh : C’est une bande dessinée érotique. L’histoire d’Alicia, une jeune femme en pleine découverte de sa sensualité et de son désir. Elle rencontre un personnage très magnétique qui va bousculer son existence. C’est surtout une bande dessiné sur l’épanouissement et l’acceptation de sa féminité.

 

Qu’est ce qui t-a plu dans le projet La Malédiction de Bastet ?

Celtikipooh : Ayant toujours eu une passion pour la conception de personnages, c’est avec un grand plaisir que j’ai travaillé sur la partie graphique de la Malédiction de Bastet. Avec un cast aussi hétéroclite et si marqué, j’ai vraiment pu m’amuser à pousser les caractères de ces mystérieux protagonistes. De plus, ayant déjà joué la première enquête avec un énorme plaisir, j’ai sauté sur l’occasion pour participer à ce deuxième opus.
Qu’est ce qui a été compliqué dans l’illustration de La Malédiction de Bastet ?
Celtikipooh : La Malédiction de Bastet rassemble deux univers en une seule histoire : l’univers de la mythologie égyptienne autour d’une malédiction et un univers plus moderne : celui d’une vente aux enchères dans un hôtel de luxe en Suisse dans les années 70. De plus, l’histoire se déroule dans les Alpes Suisses, une région enneigée. Il a donc fallu faire des choix graphiques sur ce qui devait être mis en avant. Ce fut un travail intéressant à faire avec les auteurs Cécile et Xavier.
Je leur ai fait différentes propositions graphiques pour les aider à se projeter dans un univers graphique. Et nous avons décidé ensemble de ce que devait être l’univers de La Malédiction de Bastet.
Quels sont tes futurs projets ?
Celtikipooh : Je travaille actuellement sur un webtoon qui est sur la thématique « fantaisy ». Je ne peux pas en dire plus pour le moment, mais il va arriver prochainement.
Vous pouvez retrouver Celtikipooh sur Instagram, mangadraft et sur Facebook.
La Malédiction de Bastet est toujours disponible sur Kickstarter.


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